L’employeur a-t-il l’obligation de financer le « reste à charge » du salarié qui utilise son compte personnel de formation (CPF) ?
Non, l’employeur n’a pas l’obligation de financer le reste à charge. Il peut toutefois soutenir le salarié dans sa démarche en lui remboursant la somme versée.
Depuis le 2 mai 2024, tout salarié souhaitant mobiliser ses droits CPF pour suivre une formation est tenu de participer à son financement. Le montant de ce « reste à charge » (également appelé « ticket modérateur ») a été fixé pour 2025 à 102,23 €.
Cette somme doit être réglée par le salarié au moment de l’inscription à la formation. Après paiement de cette somme, le salarié a toutefois la possibilité de demander un remboursement du montant à son employeur. Celui-ci n’a pas l’obligation d’accepter mais peut soutenir le projet du salarié.
À noter : ce « reste à charge » n’est pas dû lorsque le salarié ne dispose pas de droits suffisants sur son CPF pour financer la formation et qu’il bénéficie dans ce cadre d’un abondement de l’employeur.