Portrait de compétiteur WorldSkills Lyon 2024 : Sarah BOUNE, une fleuriste née
29/07/2024
Sarah BOUNE, compétitrice pour le métier “art floral”, a été inspirée par sa famille pour se lancer dans ce secteur. Ayant remporté le titre de Meilleure Apprentie de France en 2019, elle participe désormais à la Compétition Mondiale des Métiers WorldSkills Lyon 2024. Cette fleuriste née partage son parcours et ses conseils aux jeunes intéressés par ce métier, tout aussi créatif que passionnant.
Sarah, 22 ans, est en brevet technique des métiers (BTM) fleuriste. Elle est décrite par son experte métier Nolwenn PITTET comme une « grande technicienne, maniant à la perfection formes et couleurs afin de valoriser les végétaux ». Elle se prépare à représenter la France à l’international à partir du 10 septembre. Elle nous livre son témoignage :
Qu'est-ce qui t'a donné envie de faire ce métier ?
J’ai toujours voulu faire ça. Je pense que ça vient de ma famille, car mon père était paysagiste et ma grand-mère faisait des compositions en fleurs artificielles quand j’étais petite et je voulais toujours l’aider, j’ai vraiment baigné dans le végétal depuis mon enfance. Ça a toujours été en moi et pour rien au monde, je ne changerais de métier.
Quelle est ta plus grande fierté ?
C’est déjà d’en être là parce que c’est déjà beau de concourir pour les championnats du monde. Et puis aussi de toujours persévérer et jamais laisser tomber.
Qu'est-ce qui t'a donné envie de participer à la compétition WorldSkills Lyon 2024 ?
3 ans avant, j'ai été Meilleure Apprentie de France et par la suite, c'est ma professeure qui m’a parlé de la Compétition WorldSkills, que je ne connaissais pas. Je me suis dit, un nouveau challenge, pourquoi pas, et tout s’est ensuite enchainé.
Comment te prépares-tu pour la compétition ?
On s’entraine déjà pour son métier, mais il faut aussi beaucoup travailler sur le mental, le stress. Il faut vraiment se préparer physiquement et mentalement, on va être pendant 3 ou 4 jours debout, dans le stress, on va tout vivre intensément et la fatigue va se faire ressentir. Pour mon métier, l’épreuve la plus longue dure 3h30 et il faut tenir. On a des stages préparatoires avec l’équipe de France pour travailler le mental et le physique et pour comprendre quels sont nos points faibles, nos points forts, comment s’améliorer.
Quelles épreuves vas-tu retrouver lors de la compétition ?
Tout d’abord, il y a le grand classique : le bouquet. Ensuite, il y a tout ce qui est bijoux, on peut nous demander un collier, un bracelet, un corsage... Enfin, la dernière épreuve, c'est de la construction avec des plantes. Pour les épreuves nationales, on avait eu un claustra, c’est une séparation de salle dans les restaurants ou dans les hôtels.
Quels sont tes projets après la compétition ?
Pourquoi pas passer le concours de Meilleurs Ouvriers de France, mais beaucoup plus tard bien sûr !
Professionnellement, je garde toujours en tête que je voudrais enseigner dans des CFA. Je pense le faire, mais pas à temps plein, plutôt en tant que professionnelle qui intervient dans les cours de pratique. J’aimerais aussi beaucoup monter mon entreprise, une petite boutique artisanale ou un atelier et développer le côté évènementiel, en travaillant des projets pour des entreprises ou des hôtels par exemple. Le métier de fleuriste est très varié, ce n’est pas simplement réaliser des bouquets.
Nous vous invitons à soutenir cette compétitrice bien décidée à faire briller l’art floral lors de la Compétition mondiale WorldSkills Lyon 2024. Elle représente l’avenir de son métier et est prête à démontrer son savoir-faire sur la scène mondiale.
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